L'empire Français de Napoléon
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L'empire Français de Napoléon

Napoléon est en Guerre contre L'Europe parce qu'il veut récrée L'empire Français. L'empereur à un plan pour conquérir le monde. Va t-il réussir
 
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 Napoléon 1 ier

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Napoléon Bonaparte
premier ministre de France / chef du gouvernement
Napoléon Bonaparte


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Date d'inscription : 31/07/2016

Napoléon 1 ier  Empty
MessageSujet: Napoléon 1 ier    Napoléon 1 ier  EmptyDim 31 Juil - 23:41

nom Bonaparte
Prénom Napoléon
âge 35 ans
année de service dans l'armée depuis 1789 -
Grade Empereur de France

unité dans la quelle allé voir la fiche des unité de la grande armée Artellerie

Histoire 7 ligne minimun
Naissance

Le blason de la famille Bonaparte (avant Napoléon Ier).

Portrait de Charles Bonaparte, père de Napoléon.
Napoléon Bonaparte naît à Ajaccio, dans la maison familiale (transformée aujourd'hui en musée3), le 15 août 1769, un an après le traité de Versailles par lequel Gênes cède l'île à la FranceN 2. Ondoyé à domicile, il a pour nom de baptême Napoleone di Buonaparte, et n'est baptisé à la Cathédrale Notre-Dame-de-l'Assomption d'Ajaccio que le 21 juillet 1771 (acte de baptême qui atteste cette date, mais sur son acte de mariage avec Joséphine de Beauharnais, il signa Napoleone Buonaparte). Issu d’une famille faisant partie de la noblesse de robe italo-corse dont la présence sur l'île est attestée depuis le xvie siècle4 (Maison Bonaparte d’origine toscane5), il est le quatrième enfant (second des enfants survivants) de Charles Bonaparte, avocat au Conseil supérieur de l'île, et de Maria Letizia Ramolino. Son prénom, Napoleone (ou Nabulione selon la graphie corse6), lui est donné en mémoire d'un oncle mort à Corte en 17677.

Enfance et formation militaire
Le 8 juin 1777, Charles Bonaparte est élu député de la noblesse de Corse. En cette qualité, il fait partie de la députation que l’Assemblée générale des États de la Corse envoie à Versailles auprès du roi Louis XVI. Le 15 décembre 1778, il part pour Versailles où Louis XVI le reçoit en audience une seconde fois8, la première rencontre avec le roi datant de 1776.

À cette occasion, le comte de Marbeuf, gouverneur de l'île, fait obtenir, auprès du ministre de la guerre le prince de Montbarrey, une bourse pour faire entrer le deuxième fils de Charles à l'école militaire, son frère aîné Joseph étant destiné à suivre une carrière ecclésiastique9.

Le 1er janvier 1779, Charles Bonaparte fait entrer provisoirement ses deux fils Joseph et Napoléon au collège d’Autun. Napoléon y reste trois mois, le temps pour son père de faire les démarches pour le faire admettre à l'école militaire, devant pour cela fournir les preuves de sa noblesse et de quatre degrés d'ancienneté pour obtenir la bourse du roi10. Le dossier fut examiné par le juge d'armes Antoine-Marie d'Hozier de Serigny11.

École militaire de Brienne (1779-1784)
Charles Bonaparte ayant fourni les preuves de noblesse de la famille, Napoléon est agréé par le ministère de la Guerre pour entrer au collège militaire de Tiron, mais, à la suite de défections, il est finalement admis à l’École royale militaire de Brienne-le-Château (Aube)11.

Napoléon y entre le 15 mai 1779 en classe de septième12. C’est l’un des douze collèges de France qui accueillent les enfants de la petite noblesse. Il va y rester cinq ans. Bonaparte n’aurait pas été très apprécié de ses camarades notamment à cause de son admiration pour Pascal Paoli13. Selon Jacques Godechot, les témoignages sur le séjour de Brienne sont contradictoires et sujets à caution 14. Il montre déjà une propension à l’art du commandement, en organisant des jeux militaires dont il prend la tête. Une bataille de boules de neige, qu'il aurait dirigée un hiver, fait partie de sa légende15. Son frère Joseph, ayant abandonné son projet d'entrer au séminaire, étudie le droit, Lucien entre au séminaire d’Aix-en-Provence et ses sœurs sont éduquées par Mme Campan.

Son père lui rend visite le 21 juin 178416. Le 22 septembre de la même année, le sous-inspecteur des écoles Marie-Antoine-Sérapion Reynaud des Monts fait passer aux élèves cadets de Brienne l'examen d'entrée à l'École militaire de Paris, où après un an d'études ils pourront être affectés à un régiment d'artillerie, du génie, ou de la marine17. Napoléon est jugé apte à y entrer ainsi que quatre de ses condisciples.

École militaire de Paris (1784-1785)
Il quitte l'école de Brienne le 17 octobre et arrive cinq jours plus tard à Paris où il intègre la compagnie des cadets gentilshommes18. Le 24 février 1785, Charles Bonaparte meurt d'un cancer de l'estomac ; le rôle de chef de la famille échoit à l'aîné Joseph, mais Napoléon le juge d'un caractère trop faible pour diriger la famille19. En septembre, il passe l'examen de sortie de l'école ; l'inspecteur des Écoles, Agathon Guinement, chevalier de Keralio, le juge apte à être affecté à un régiment de la marine, mais la mère de Napoléon refuse et finalement il est intégré à un régiment d'artillerie20 interrogé par le mathématicien Pierre-Simon de Laplace.

Affectation au régiment d'artillerie de la Fère
Article détaillé : Séjour de Napoléon Bonaparte à Auxonne.
Il est reçu sous-lieutenant, (42e sur 58) à l’examen de l’artillerie. Il reçoit son ordre d'affectation au régiment d'artillerie de la Fère alors en garnison à Valence20,21, qu'il rejoint le 3 novembre 1785.

L'été suivant, il obtient un congé de six mois à partir du 1er septembre 1786. Le 15 septembre 1786, sept ans et neuf mois après son départ, il repose les pieds sur l’île de Corse à l’occasion de son congé de semestre.

Il ne rejoindra son régiment que treize mois plus tard soit le 30 septembre 1787. Dès novembre 1787, il demande un nouveau congé de six mois, qu'il obtient. Il ne réintégrera son régiment que le 15 juin 1788. Le 1er juin 1788, il s’embarque pour rejoindre son régiment de La Fère en garnison à Auxonne et apprendre son métier d’artilleur. Dans ses loisirs, il travaille assidûment. Ses nombreuses lectures, qu’il accompagne de Notes22 témoignent du sens dans lequel il a dirigé ses études et des sujets qui l’ont particulièrement attiré.

Le 9 septembre 1789, il quitte Auxonne pour un nouveau congé de six mois. Il ne réaffecte son régiment que le 11 février 1791. Le 1er septembre 1791 il demande un nouveau congé de trois mois. Ensuite, il ne revient jamais à son régiment23.

Premières armes
Article détaillé : Guerres de la Révolution française.
Lorsque la Révolution éclate en 1789, le lieutenant Bonaparte a dix-neuf ans. Il est présent depuis le 15 juin 1788 au régiment de La Fère, alors à l'école royale d'artillerie à Auxonne dirigée par le maréchal de camp-baron, Jean-Pierre du Teil. Ce dernier lui confie la répression de la première émeute de la faim qui éclate dans la ville le 19 juillet 1789.

En 1791, le lieutenant Bonaparte répond à l'ouverture de l'armée russe aux émigrés français ordonnée par la tsarine Catherine II. Son offre est rejetée car la tsarine, qui se méfie des républicains, est également rebutée par le caractère prétentieux du lieutenant qui demande son intégration dans son armée avec le grade de major24.

Présent ponctuellement à Paris, le jeune officier est spectateur de l’invasion des Tuileries par le peuple le 20 juin 1792 et aurait manifesté alors son mépris pour l'impuissance de Louis XVI. Ce dernier signe, quelques jours plus tard, son brevet de capitaine ; ce sera l'un de ses derniers actes publics.

Napoléon retourne à plusieurs reprises en Corse, où les luttes de clans avaient repris, les paolistes soutenant la monarchie à l’anglaise, et les Bonaparte la Révolution. Napoléon se fait élire lieutenant-colonel du 2e bataillon de volontaires de la Corse en mars 1792, avec 522 voix sur 492 inscrits23,25,26. Il arrachera de force l’accord du commissaire du gouvernement. C'est à ce poste de commandant en second du bataillon Quenza-Bonaparte qu'il fait ses premières armes en février 1793, participant à la tête de l'artillerie à l'expédition de La Maddalena. Malgré l'efficacité et la détermination de Napoléon, l'opération commandée par Colonna Cesari, un proche de Paoli, est un échec cuisant. Cet événement et l’exécution du roi en janvier 1793 attisent la division avec les paolistes, provoquant une révolte des indépendantistes.

Les désaccords entre Paoli et Bonaparte s'accentuent à la suite d'une lettre de Lucien Bonaparte à la Convention pour dénoncer Paoli. La famille de Napoléon, dont la maison a été mise à sac et incendiée le 24 mai 179320, est contrainte de se réfugier dans une autre résidence, leur petite ferme de Milleli, puis, quelque temps plus tard, le 10 juin 1793, de quitter l'île précipitamment à destination de la France continentale.

Débarqués à Toulon, les Bonaparte s'installent dans la région de Marseille. Napoléon Bonaparte est affecté à l'armée chargée de mater l'insurrection fédéraliste du Midi. Il s'active à approvisionner l'artillerie en matériel durant l'été 1793. C'est à cette période qu'il rédige le Souper de Beaucaire, pamphlet politique pro-jacobin et anti-fédéraliste.

Fin août 1793, alors que Marseille vient d'être reprise par les Républicains jacobins et que la famille Bonaparte s'y installe, Toulon, tenue par les fédéralistes et les royalistes, se livre aux troupes britanniques et espagnoles.

Article détaillé : Siège de Toulon (1793).

Bonaparte pendant le siège de Toulon.
Bonaparte est capitaine d’artillerie lorsqu'il se présente au général Carteaux chargé de diriger le siège de la ville. Celui-ci ne l'écoute pas et ne suit pas ses conseils20. Bonaparte obtient, à la demande des commissaires Augustin Robespierre et son compatriote Salicetti, le commandement de l'artillerie, avec le grade de chef de bataillon. Bonaparte s'oppose aussi à Louis Fréron, qui, par sa mauvaise gestion des affaires militaires, contribue au lancement de sa carrière. Il rencontre lors de ce siège de jeunes officiers comme Marmont ou Victor et le sergent Junot20 qui accompagneront la suite de sa carrière. Le 23 novembre, il parvient, avec ses hommes, à capturer le général anglais Charles O'Hara20. Après l'échec d'un assaut contre Toulon, Napoléon soumet un plan d'attaque au général Dugommier, qui a pris le commandement du siège. L'application de ce plan permet la reprise de la ville aux troupes royalistes et britanniques le 18 décembre, après la prise du Petit Gibraltar20. Ses ordres contribuent à forcer la flotte britannique à quitter la rade de Toulon et à priver ainsi les insurgés d'un soutien précieux. Il est fait général de brigade le 22 décembre, après avoir refusé au commissaire Augustin Robespierre, son protecteur, le commandement de l'armée de Paris20.

Après cette victoire, il est affecté à l'armée d'Italie, concentrée dans la région de Nice.

Ses amitiés avec les jacobins lui valent d’être brièvement arrêté après la chute de Robespierre le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), à Antibes, au Fort carré20.

Paris et le 13 vendémiaire

Les canons de Bonaparte tirant à mitraille sur les insurgés, Felician Myrbach.
Une fois Bonaparte libéré, François Aubry, membre du comité militaire, lui propose en 1795 un commandement en Vendée mais il refuse et lui dit même « On vieillit vite sur le champ de bataille et j'en arrive20 ». Aubry le met alors en congé, mais sans solde. Par la suite, il erre à Paris sans commandement effectif ; sans argent, il va souvent dîner chez Bourrienne ou chez Mme Panoria Comnène épouse Permon, une connaissance de Corse, avec Junot, les deux étant devenus inséparables depuis le siège de Toulon20.

Le 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795), Barras lui demande de réprimer l’insurrection royaliste contre la Convention nationale20. À cette occasion, Bonaparte a sous ses ordres un jeune officier, Joachim Murat, son futur beau-frère. Ce dernier joue un rôle déterminant, en transférant à temps les canons indispensables depuis les Sablons jusqu'aux abords des Tuileries. La canonnade de Saint-Roch — où les boulets ont été remplacés par de la mitraille plus « efficace » — disperse les forces royalistes, faisant trois cents morts27.

Quelques jours plus tard, Bonaparte est promu général de division, puis nommé commandant de l’armée de l'Intérieur, succédant à Barras qui devient l’un des cinq membres du Directoire.

Il s'installe à Paris, à l’hôtel de la XVIIe division, rue des Capucines20.

Il épouse, le 9 mars 179620, Joséphine de Beauharnais, amie et ancienne maîtresse de Barras.

La campagne d’Italie
A three-quarter-length depiction of Bonaparte, with black tunic and leather gloves, holding a standard and sword, turning backwards to look at his troops
Bonaparte au pont d'Arcole, par Antoine-Jean Gros, (ca. 1801), Musée du Louvre, Paris.

Napoléon Bonaparte à la bataille de Rivoli, par Philippoteaux.
Ce mariage lui permet d’obtenir, le 2 mars 1796, sa promotion de général en chef de la petite armée d'Italie, appelée en principe à ouvrir un simple front de diversion20. Officier d’artillerie de formation, il innove vers cette époque dans l’utilisation de l’artillerie (canon de Gribeauval) comme force mobile d’appui des attaques d’infanterie. Il sait motiver ses hommes et fait, sur le terrain qu'il avait reconnu en 1793-94, une campagne d’exception qui reste étudiée dans toutes les Écoles de guerre. En un peu plus d’un an, il bat cinq armées autrichiennes, fréquemment à un contre deux, et décide seul du sort de la guerre, les armées françaises du Rhin étant battues par les Autrichiens qui doivent affaiblir leurs troupes sur ce front pour envoyer des renforts en Italie.

Il bat séparément quatre généraux piémontais et autrichiens (dont Colli, von Beaulieu et Argenteau à Millesimo, Montenotte), après s'être emparé du Massif de l'Authion avec Masséna, là où les généraux Gaspard Jean-Baptiste Brunet et Jean-Mathieu-Philibert Sérurier avaient échoué, à la baisse de Turini-Camp d'argent, et signe l’armistice de Cherasco avec le premier royaume.

Dans une deuxième phase, il bat une nouvelle armée autrichienne envoyée en renfort et commandée par Sebottendorf à Lodi et Beaulieu à Borghetto, ce qui lui assure la conquête de Milan.

Dans une troisième phase organisée autour du siège de Mantoue, il bat deux nouvelles armées autrichiennes commandées par Quasdanovich et Wurmser dans sept batailles, dont Castiglione, Roveredo. Enfin, les renforts commandés par Alvinczy sont à nouveau battus au pont d’Arcole et à Rivoli.

Tout en organisant l’Italie en Républiques sœurs sur le modèle de la République française, il marche sur l’Autriche et signe seul les préliminaires de paix de Leoben. La rue de Paris qu'il habitait s'appelait rue Chantereine. Elle fut rebaptisée rue de la Victoire, nom qu'elle a conservé à ce jour.

Article détaillé : Campagne d'Italie (1796-1797).
Campagne d’Égypte
Articles détaillés : Campagne d'Égypte et Deuxième Coalition.

Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa, Antoine-Jean Gros (1804).

Bonaparte devant le Sphinx exécuté par Jean-Léon Gérôme en 1867-68.
À son retour d’Italie, en décembre 1797, Bonaparte est accueilli comme un héros par le Directoire qui organise une cérémonie officielle pour célébrer la paix de Campo-Formio. Sa popularité auprès des Français est de plus en plus importante et le 25 décembre 1797, il est élu membre de l'Institut dans la section des arts mécaniques de la classe des sciences physiques et mathématiques. En février 1798, le Directoire soumet à Bonaparte le projet d'une invasion de l'Angleterre. Celui-ci inspecte alors les côtes françaises de Boulogne, Calais et Dunkerque, en vue de la réalisation du projet. Le 23 février 1798, le gouvernement abandonne le projet d'invasion de l'Angleterre sur les conseils de Bonaparte, qui, lui-même influencé par Talleyrand, persuade alors le Directoire de porter la guerre en Égypte, où il pourra couper la route des Indes à la Grande-Bretagne. Le 24 février 1798, le rapport est présenté à Barras. Le 5 mars, inquiet de la popularité de Bonaparte, le Directoire le charge de mener l'expédition en Égypte, avec l'arrière-pensée de s'en débarrasser. De même, l'assemblée électorale des Landes l'ayant choisi pour député en avril 1798, son élection est invalidée le 22 floréal an VI (11 mai 1798), avec celle de cent cinq autres députés, pour l'essentiel jacobins28.

En avril 1798 est créée l’armée d’Orient, placée sous les ordres de Bonaparte. Le général Bonaparte organise son état-major et choisit, comme en Italie, huit officiers comme aides de camp : Duroc, Beauharnais, Jullien, le polonais Sulkowski, Croizier, Lavalette, Guibert et Merlin. Les généraux Kléber, Desaix, Murat, Lannes, Davout, Menou, Caffarelli, Jullien, Andréossy et Dumas l'accompagnent, ainsi que des scientifiques qui formeront l’Institut d'Égypte.

Le 19 mai 1798, Bonaparte quitte Toulon avec le gros de la flotte française et parvient à échapper à la poursuite de la flotte britannique de Nelson. Les Français s’emparent d'abord de Malte, les 10 et 11 juin 1798, pour assurer les communications ultérieures entre la France et l’Égypte. Le 19 juin 1798, après avoir laissé une garnison de 3 000 hommes sur place, la flotte met le cap sur Alexandrie qu’elle atteint le 1er juillet 1798. Après une courte résistance, la ville est prise le lendemain29[réf. insuffisante].

Bonaparte laisse trois mille hommes à Alexandrie et se dirige vers l’est, en longeant le delta du Nil jusqu’au fleuve qu’il remonte ensuite vers Le Caire. Le premier véritable combat de la campagne d'Égypte a lieu à Chebreiss le 13 juillet 1798 où les cavaliers mamelouks sont défaits, grâce à l’artillerie de l’armée d’Orient. Le 21 juillet, à la bataille des Pyramides de Gizeh, Bonaparte bat à nouveau l’armée des mamelouks. Le 24 juillet, Bonaparte et son armée entrent en vainqueurs au Caire. Les 1er et 2 août, la flotte française est presque entièrement détruite à Aboukir par la flotte de l'amiral Nelson. Désormais, les Britanniques sont maîtres de la Méditerranée et Bonaparte est prisonnier de sa conquête. À la suite de cette défaite, les Turcs déclarent la guerre à la France le 9 septembre, car l'Égypte fait partie de l'empire ottoman, comme la majorité du Proche-Orient.


Napoléon et ses généraux en Égypte, Jean-Léon Gérôme.
Pendant qu’il décide de faire de l'Égypte un véritable État capable de vivre en autarcie, Bonaparte envoie le général Desaix poursuivre Mourad Bey jusqu’en Haute-Égypte, complétant ainsi la soumission du pays. Poussés par les Britanniques et les Turcs, les mamelouks survivants influencent la population du Caire qui se révolte le 21 octobre contre les Français. Cette révolte est impitoyablement réprimée par les troupes françaises. Le calme revient et Bonaparte rétablit la situation en décrétant finalement une amnistie générale, non sans avoir fait couper bon nombre de têtes, exhibées à la foule terrorisée, et canonner la grande mosquée Al-Azhar.

En février 1799, Bonaparte se déplace en Syrie pour affronter les troupes ottomanes que le sultan a envoyées pour attaquer les Français en Égypte. Le 10 février 1799, Bonaparte quitte le Caire avec son armée et bat les Turcs aux combats d’El-Arich et de Gaza. Le 7 mars 1799, la ville de Jaffa est prise et pillée par les Français. Napoléon ordonne l'exécution de quelque deux mille cinq cents prisonniers turcs qui sont fusillés ou égorgés faute de munitions30. Par ce massacre, il espère impressionner ses adversaires. C’est à ce moment-là que la peste apparaît dans les rangs français. Napoléon est favorable à l'euthanasie des soldats agonisants à l'aide de fortes doses d'opium (utilisé pour calmer la douleur), mais son médecin, le baron Desgenettes, s'y oppose énergiquement.

Le 19 mars 1799, Bonaparte met le siège devant Saint-Jean d’Acre. Le 13 avril 1799, les cavaliers de Junot mettent en déroute les cavaliers ottomans à la bataille de Nazareth et le 16 avril 1799, Bonaparte et Kléber écrasent l’armée turque de secours envoyée par le sultan pour libérer le siège de Saint-Jean d’Acre à la bataille du Mont-Thabor. Bien que victorieuse à cette bataille, le 16 avril 1799, l’expédition en Syrie est ensuite décimée par la peste puis arrêtée à Acre.

De retour à Acre, Bonaparte essaie, en vain, du 24 avril au 10 mai 1799, de prendre la ville. Le 17 mai, il décide d’abandonner le siège et retourne en Égypte. Le 14 juin, il arrive au Caire et, dans un retournement de situation, bat les Turcs le 25 juillet à la bataille terrestre d'Aboukir.

La situation du Directoire lui paraissant favorable à un coup de force, Bonaparte, qui n’a plus qu’une armée de terre affaiblie, ayant perdu sa marine, abandonne le commandement de l’armée d’Égypte à Jean-Baptiste Kléber.

Retour à Paris, situation de la France
Il rentre discrètement en France le 23 août 1799 à bord de la frégate La Muiron, abandonnant au général Kléber une armée diminuée et malade. Il débarque à Saint-Raphaël le 9 octobre après avoir échappé aux escadres britanniques pendant les 47 jours de la traversée. Sur le chemin qui le mène à Paris, il est acclamé par la population. Jean-Baptiste Kléber se révèle un excellent administrateur et parvient, le 20 mars 1800, à vaincre les Turcs à la bataille d'Héliopolis. Cette victoire permet à la France de conserver l’Égypte, mais Kléber meurt assassiné, le 14 juin au Caire, le jour même de la victoire de Bonaparte en Italie à la bataille de Marengo. Le successeur de Kléber, le général Menou, capitule le 31 août 1801 devant les forces turco-britanniques après avoir perdu 13 500 hommes, principalement victimes des épidémies au cours des négociations de paix. Les soldats français restants sont rapatriés sur les vaisseaux britanniques vers la France.

Consulat

Buste de Bonaparte Premier consul.
Article détaillé : Consulat (histoire de France).
Coup d’État
Article détaillé : Coup d'État du 18 brumaire.
Arrivé dans la capitale, le général s’entretient avec Talleyrand, homme politique d’expérience et fin connaisseur des forces en jeu. Le schéma du coup d'État du 18 brumaire (9 novembre 1799) prévoit les opérations suivantes : Bonaparte aura le commandement en chef de l’armée pour le maintien de l’ordre dans Paris et dans les assemblées. On envisage de déplacer les assemblées au château de Saint-Cloud sous le prétexte d’un péril jacobin. En effet, depuis 1789, les assemblées se trouvent toujours sous la menace de la population parisienne.

L'essentiel des événements se déroule le 19 brumaire à Saint-Cloud. Les révisionnistes avaient envisagé une démission collective des cinq directeurs, mais les assemblées ont du retard car cette idée ne fait pas l’unanimité ; Bonaparte s’impatiente et décide d’intervenir. Il tient un discours maladroit devant le Conseil des Cinq-Cents, discours hué par les députés qui l’accusent de vouloir instaurer la dictature. Bonaparte est alors contraint de quitter l’assemblée. Mais il prend rapidement la situation en main avec l’aide de son frère Lucien qui préside les Cinq-Cents. Lucien évite que Napoléon soit mis en cause par les députés qui veulent voter pour mettre hors-la-loi Bonaparte. Lucien retarde le vote et va chercher Murat, qui vient avec la troupe et met de l’ordre dans les assemblées, disant que certains députés voulaient poignarder Bonaparte pour justifier une intervention de l’armée. Les représentations des députés sortant par les fenêtres et voulant poignarder Napoléon sont très répandues. Bonaparte est de fait l’homme fort de la situation, qui fait basculer un coup d’État parlementaire en un coup d’État militaire. Mais Bonaparte reste attaché aux formes juridiques et, dans la soirée du 19 Brumaire, les députés restent à Saint-Cloud pour voter la décision de nommer deux commissions pour préparer une nouvelle constitution. On constate alors une volonté d’appuyer le régime sur le vote des représentants du peuple.


Bonaparte, Premier consul, par Jean-Auguste-Dominique Ingres.
Le 20 brumaire, les trois consuls sont désignés : Bonaparte, Sieyès et Ducos. C’est le début du Consulat.

« La Révolution est fixée aux principes qui l'ont commencée : elle est finie.31 »

— Bonaparte, 20 brumaire an VIII
Roger Ducos est tout acquis à Bonaparte, alors que Sieyès lui n’entend pas se résigner à abandonner le pouvoir à Bonaparte seul. Il entend bien jouer un rôle dans le gouvernement du Consulat. Pour contrecarrer son encombrant collègue, Bonaparte, multipliant les provocations, maintient aux portefeuilles ministériels les ennemis de Sieyès en offrant les Relations extérieures à Talleyrand et celui de la Police à Fouché.

Le travail de rédaction de la Constitution est confié officiellement à deux commissions législatives formées de députés des Cinq-Cents et des Anciens. Mais c’est Sieyès qui va proposer un projet. À l’examen, le projet s’avérera trop complexe, voire irréaliste. En effet, il prévoit l’instauration d’un régime démocratique fondé sur un pouvoir législatif fort représenté par trois chambres. L’exécutif sera, quant à lui, réduit à une magistrature à vie purement honorifique et à deux consuls aux fonctions limitées. Bonaparte profite des faiblesses de ce plan pour imposer son propre projet et se débarrasser de son encombrant rival. Du 4 au 13 décembre 1799, il réunit ainsi les deux commissions dans son bureau pour élaborer le texte de la nouvelle constitution.

La Constitution de l’an VIII est adoptée en comité restreint le 13 décembre 1799. Elle s’inspire en partie du projet de Sieyès, mais intègre les idées politiques de Napoléon Bonaparte, notamment concernant le pouvoir exécutif. Sieyès, lui-même, est chargé de désigner les trois consuls de la République : Bonaparte comme Premier consul, puis Cambacérès et Lebrun, comme respectivement 2e et 3e consuls de la République. Sieyès, quant à lui, est « relégué » au poste de président du Sénat.

La Constitution
La Constitution de l’an VIII entre en vigueur le 25 décembre 1799. Bonaparte établit la Constitution sous des apparences démocratiques, mais organise un pouvoir autocratique, toutes les évolutions du régime ne feront qu’accentuer le caractère autocratique du pouvoir.

Le pouvoir législatif est divisé en trois assemblées (tricamérisme) :

le Tribunat discute les lois sans les voter ;
le Corps législatif (ou « Corps des muets ») adopte ou rejette les lois ;
le Sénat conservateur est chargé de vérifier que la loi est conforme à la constitution.
La préparation de la loi appartient à l'exécutif, par le biais du Conseil d’État, chargé de rédiger les textes législatifs. Le pouvoir fonctionne de manière autoritaire, les procédés de démocratie semi-directe (quelque peu fictive) sont soigneusement organisés et contrôlés. Le consul corrige lui-même les résultats s’ils ne sont pas satisfaisants. Le Consulat est une forme de despotisme éclairé, qui n'est pas étranger à l'expérience de Pascal Paoli en Corse[réf. nécessaire], dont le jeune Bonaparte avait été un admirateur fervent.

Du Consul à l’Empereur
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Duc Henri l'espérance
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MessageSujet: Re: Napoléon 1 ier    Napoléon 1 ier  EmptyLun 1 Aoû - 0:50

bienvenue mon empereur
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MessageSujet: Re: Napoléon 1 ier    Napoléon 1 ier  EmptyLun 1 Aoû - 1:00

merci messieurs
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MessageSujet: Re: Napoléon 1 ier    Napoléon 1 ier  EmptyLun 1 Aoû - 1:15

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MessageSujet: Re: Napoléon 1 ier    Napoléon 1 ier  EmptyMer 3 Aoû - 20:22

bienvenue
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MessageSujet: Re: Napoléon 1 ier    Napoléon 1 ier  EmptySam 6 Aoû - 12:08

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